La Fondation du doute ouvre sa saison 2025-2026 avec une exposition consacrée à l’œuvre de Ben (Benjamin Vautier, dit), disparu brusquement en juin 2024, et dont le commissariat a été confié à Éva Vautier.
Pensée en écho au thème 2025 des Rendez-vous de l’histoire (« La France ? ») et intitulée ainsi en référence à plusieurs de ses tableaux-écritures, cette exposition suivra les différentes voies empruntées par l’artiste pour dénoncer toute forme d’impérialisme, depuis sa remise en cause viscérale du centralisme français jusqu’à sa critique mordante de la vision élitiste et occidentaliste de l’Art ou sa défense farouche des cultures et des langues dites « minoritaires » et « régionales », invisibilisées sous les élans colonialistes de cultures prétendument « dominantes ».
Le parcours proposera sur deux cents mètres carrés un cheminement dense et généreux dans près de soixante-dix ans d’une oeuvre à la fois joyeusement protéiforme et terriblement sincère, marquée autant par l’esprit néo-Dada de Fluxus que par les théories ethnistes de l’indépendantiste occitan François Fontan.
L’exposition entend ainsi rendre hommage à la puissance d’une pensée critique qui entendait dépasser le seul cadre de la théorie esthétique pour parvenir à une mise en cause des fondements à la fois anthropologiques et politiques sur lesquels s’est construit autant que délabré notre monde contemporain.
À propos de Ben : artiste contemporain majeur, Benjamin Vautier (1935-2024), dit Ben, a marqué le paysage français et international tant par l’impertinence de son oeuvre que par sa capacité à provoquer le débat autour de la création contemporaine.
Pensée en écho au thème 2025 des Rendez-vous de l’histoire (« La France ? ») et intitulée ainsi en référence à plusieurs de ses tableaux-écritures, cette exposition suivra les différentes voies empruntées par l’artiste pour dénoncer toute forme d’impérialisme, depuis sa remise en cause viscérale du centralisme français jusqu’à sa critique mordante de la vision élitiste et occidentaliste de l’Art ou sa défense farouche des cultures et des langues dites « minoritaires » et « régionales », invisibilisées sous les élans colonialistes de cultures prétendument « dominantes ».
Le parcours proposera sur deux cents mètres carrés un cheminement dense et généreux dans près de soixante-dix ans d’une oeuvre à la fois joyeusement protéiforme et terriblement sincère, marquée autant par l’esprit néo-Dada de Fluxus que par les théories ethnistes de l’indépendantiste occitan François Fontan.
L’exposition entend ainsi rendre hommage à la puissance d’une pensée critique qui entendait dépasser le seul cadre de la théorie esthétique pour parvenir à une mise en cause des fondements à la fois anthropologiques et politiques sur lesquels s’est construit autant que délabré notre monde contemporain.
À propos de Ben : artiste contemporain majeur, Benjamin Vautier (1935-2024), dit Ben, a marqué le paysage français et international tant par l’impertinence de son oeuvre que par sa capacité à provoquer le débat autour de la création contemporaine.